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LA CRISE GRECQUE: PREMIÈRE «BATAILLE» D’ UNE «GUERRE» POUR L’EUROPE

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De Dimitris Konstantakopoulos

konstantakopoulosd@yahoo.gr
konstantakopoulos.blogspot.com
«Nous ne mourrons pas pour Dantzig», disaient les Français il y a soixante-dix ans. «Nous ne paierons pas pour les Grecs», disent aujourd’hui les Allemands. Et si, entre temps, la force de l’argent a remplacé, en Europe, celle des armes, cela ne l’a pas rendue moins mortelle (ni même, en fin de compte, moins autodestructive).
L’attaque dont la Grèce fait l’objet de la part de forces «géo-économiques» puissantes, à savoir celles du capital financier totalement libéré de tout contrôle, d’un Empire de l’Argent en gestation, a une importance énorme au niveau mondial qui dépasse de loin la dimension de ce petit pays. C’est la première d’une série de batailles, qui vont déterminer l’avenir des États et des pays européens, celui de l’idée d’une Europe unie, indépendante, sociale, celle de notre démocratie et de notre civilisation.
La question à laquelle on essaie de répondre, en Grèce, est de savoir qui va payer la dette cumulée de l’économie mondiale, y compris celle due au sauvetage des grandes banques, en 2008. Est-ce que ce sera la population des pays développés, au prix de la suppression des droits sociaux et démocratiques acquis durant trois siècles de lutte, autrement dit, de la civilisation européenne? Ou bien les pays tiers? Va-t-on la payer par la destruction de l’environnement? Les banques vont-elles l’emporter sur les États, ou bien ces derniers l’emporteront-ils sur les banques?
L’Europe pourra-t-elle dominer de nouveau le monstre que constitue le capital financier totalement deregle, en rétablissant une réglementation des flux de capitaux, dans le cadre d’un protectionnisme raisonnable et d’ une politique de croissance, en contribuant à la construction d’un monde multipolaire, donnant ainsi un exemple d’ordre mondial? Ou bien va-t-elle périr dans des conflits internes sans merci, en consolidant le rôle dominant, quoique vacillant aujourd’hui, des USA et demain peut-être, celui d’autres puissances, voire même de totalitarismes, au niveau mondial ou regional?

La crise grecque
Les gouvernements européens et leur Union, qui ont dépensé des sommes colossales pour le sauvetage des banques, imposent à la Grèce de prendre de mesures qui constituent la plus grande régression dans l’histoire du pays, exceptée la période de l’occupation allemande de 1941-1944, tout en la poussant dans la plus importante récession qu’elle ait connue depuis des décennies, la privant de toute perspective de croissance pendant un temps indéterminé. Ce qui, d’ailleurs, risque de rendre impossible le remboursement de sa dette, c’est-à-dire risque de faire de la Grèce une Lehman Brothers dans la nouvelle phase de la crise mondiale commencée en 2008.
Nous sommes arrivés à un point où la Banque Centrale Européenne prête aux banques à un taux de 1%, afin que celles-ci prêtent à l’État grec au taux de 6% ou 7%. Au meme temps, les gouvernements europeens refusent de consentir a l’ edition des euro-obligations par. ex., pouvant servir a la normalisation des taux payes par l’ Etat grec.

L’Allemagne contre l’Europe
Il y a vingt ans, l’Allemagne, nouvellement réunifiée, atteignant sa pleine «majorité stratégique», «acheva», par sa première action, la Yugoslavie multinationale et fédérale, en imposant à ses partenaires la reconnaissance des différentes Républiques. Le résultat en a été tout d’abord une série de guerres qui ont semé la ruine et la mort dans les Balkans, sans résoudre pour autant aucun de leurs problèmes, puis la mort dans l’œuf de la politique étrangère et de défense de l’ UE et, enfin, le retour solennel des USA dans leur rôle de maître absolu du Sud-est européen.
Tout cela pourtant fera figure de simple délit, devant ce qui risque de se passer maintnenant, comme conséquence de la courte vue de Berlin et de la manière dogmatique, extrêmement égoïste dont elle défend les règles de Maastricht, disposée, semble-t-il, à sacrifier un ou plusieurs de ses partenaires, appartenant même au «noyau dur» de l’ UE, la zone euro, en les faisant plonger dans le désastre économique et social.
Aujourd’hui, l’enjeu de la crise «grecque», de la crise «espagnole», «portugaise» ou d’ une autre demain, n’est pas seulement la politique européenne commune ni le sort des Balkans. C’est bien l’idée même de l’Europe unie qui risque de mourir, et sa monnaie commune avec elle, comme l’ont déjà noté les hommes politiques et les analystes économiques les plus pénétrants en Europe et au niveau international. Si en 1990-91, la politique allemande avait établi le… rôle des USA en Europe du Sud-est, la politique allemande actuelle conduit à la consolidation de leur rôle hégémonique aujourd’hui ébranlé dans les affaires européennes, sinon mondiales. Tout en privant l’Europe de la possibilité de jouer, en s’appuyant sur ses idées et sa civilisation, un rôle d’avant-garde dans la refonte si necessaire du système mondial.
Des erreurs historiques si colossales ne sont pas sans précédent dans l’histoire allemande : aujourd’hui, Berlin surestime sa puissance économique, comme il avait surestimé sa puissance militaire dans les années 1910 et 1930, contribuant ainsi à la destruction de l’Europe et de l’Allemagne elle-même, lors des deux Guerres Mondiales. (1)
L’établissement de la monnaie unique et le mode de fonctionnement de l’UE, ont profité surtout à l’Allemagne qui refuse pourtant d’ «ouvrir sa bourse» à ses partenaires en difficulté. Elle ne défend pas l’Europe ni à l’extérieur, contre les attaques des banques internationales dominées par les Anglo-américains ni contre celles du capital financier, nommés par euphémisme «les marchés». Elle ne la défend pas non plus à l’intérieur, non seulement parce qu’elle refuse d’assister un soi-disant partenaire, en l’occurrence la Grèce, mais aussi en l’insultant, par une campagne sadique et raciste des media allemands, au moment où elle affronte des difficultés vitales ! (2)

L’ Allemagne et le Maastricht
L’Allemagne a raison lorsqu’elle soutient que, en agissant de la sorte, elle défend les règles de Maastricht, qui interdisent toute sorte de solidarité et d’entraide entre les membres de l’UE et imposent, jusqu’à la fin des temps, une politique monétaire qui n’existe nulle part ailleurs au monde. Ces règles correspondent aux intérêts allemands, du moins tels que les conçoivent les milieux dominants de Berlin, et, surtout, à ceux des banques et plus généralement des grands détenteurs du capital financier. C’est leurs profits que garantissent les règles de Maastricht, en association avec le régime de libéralisation totale des échanges de capitaux et de marchandises, qui interdisent explicitement ou implicitement aux Européens d’exercer une politique inflationniste, keynésienne, anticyclique, quand il le faut, mais aussi de se défendre contre l’antagonisme économique extérieur, de la part des USA ou de la Chine.
En soutenant cependant, à juste titre, que sa politique actuelle est dictée par le traité de Maastricht, qui doit être respecté comme l’Évangile, Berlin dévoile, malgré lui, le caractère monstrueux de l’actuel édifice européen. On n’a nullement besoin d’être économiste, le sens commun suffit, pour comprendre qu’aucune Union d’aucune sorte de personnes, de peuples, d’États, ni de quoi que ce soit, ne peut avoir une vie bien longue, si elle est fondée sur… l’interdiction de solidarité entre ses composantes ! Les peuples de l’Europe n’ont pas consenti à l’idée de l’unification européenne pour … se ruiner ; ils y ont consenti pour acquérir davantage de sécurité et de prospérité.
En disant à ses partenaires … d’aller se faire voir ailleurs, à la première difficulté, les dirigeants allemands délégitiment eux-mêmes, dans une grande mesure, aussi bien l’idée de l’Europe unie que celle de la monnaie unique, ainsi que leur propre ambition d’être à la tête de l’Europe. A quoi sert une Union qui a mobilisé tous ses moyens pour sauver les banques qui avaient provoqué la crise de 2008, et qui refuse de sauver un peuple européen menacé par ces mêmes banques renflouées au moyen de l’argent public ? La seule raison pour laquelle les membres de la zone euro, qui sont touchés par la crise, y demeurent encore, est leur crainte des conséquences d’un retrait (et divers intérêts de leurs milieux dirigeants). Mais pour combien de temps encore cette raison sera-t-elle suffisante, surtout dans le cas d’une éventuelle aggravation de la crise économique, qui transformera de vastes zones européennes en une sorte d’Amérique Latine ? De même qu’au XXe siècle, l’ Allemagne paiera de nouveau, elle aussi, le prix de son égoïsme, politiquement, en minant son propre rôle et économiquement, en étouffant les acheteurs de ses produits. Mais elle risque de s’en rendre compte quand il sera trop tard pour réparer la situation.

La crise grecque comme crise de l’ eurozone
Il est presque évident que la crise grecque n’a pas à voir uniquement ni même essentiellement avec les problèmes intérieurs assez importants du pays, la faiblesse de son etat et son système politique existant, source d’une vaste corruption. Ces problèmes, ainsi que le fait que la Grece depense des sommes colossales pour se defendre d’ une Turquie revisioniste, sont cependant des facteurs qui déterminent la forme, le moment d’apparition de cette crise et la capacité du pays à y faire face. Mais ils n’en constituent pas la cause, comme le prouve la crise en Espagne, au Portugal et ailleurs également. En Grèce, elle peut prendre l’aspect d’une crise de la dette publique, en Espagne de l’endettement privé, elle est cependant présente partout. Elle reflète l’incapacité de long terme des pays les plus faibles de l’Union à faire face, d’une part à une politique monétaire modelée sur les intérêts de l’Allemagne et des banques internationales, et d’autre part à la suppression de toute barrière de protection extérieure de la zone euro.
Le fonctionnement «intérieur» de la monnaie unique, faute de mécanismes compensatoires, conduit à un transfert permanant de plus-values du sud de l’Europe vers le nord. Le fonctionnement «extérieur» d’une zone euro qui s’est volontairement interdit toute protection contre la concurrence américaine et chinoise, toute politique industrielle et sociale, toute harmonisation fiscale conduit à la dégradation de la capacité européenne de production dans l’ ensemble de l’Europe, en commençant par les plus faibles. L’ industrie grecque par exemple se délocalise de la Grèce du Nord vers les Balkans, les touristes désertent le pays d’une monnaie chère, l’euro, préférant le littoral turc. (4). Le problème va s’aggraver avec la fin, bientôt, des politiques de cohésion. Le problème structurel grec a certes accentué la situation et a amené la Grece en plein milieu de la crise européenne, mais ce n’est pas lui qui l’ a créé.
L’Europe du Sud n’est pas la seule à faire face à ces problèmes. La France, un pays plus central et métropolitain, coeur politique de l’ Europe, si l’ Allemgne en constitute le coeur industriel, les a également recensés et doit les affronter. Ils sont à l’origine du rejet de la constitution européenne par le peuple français en 2005. Depuis lors, d’importants intellectuels français ont mis en évidence l’impasse vers laquelle se dirige la zone euro. Par exemple Emmanuel Todd, Jacques Sapir, Bernard Cassen et l’ ATTAC, Maurice Allais pour ne citer que quelques uns, soulignent qu’il est impossible qu’une Europe productive et sociale puisse survivre sans quelque forme de protectionnisme. L’obstination dans les règles de la zone euro telles qu’elles se présentent actuellement mène au totalitarisme, dit Todd. L’Europe se dirige vers la catastrophe avec le système ultralibéral d’échanges et la suppression de la préférence communautaire par les autorités de Bruxelles.
Jusqu’à présent, les idées de réforme de la zone euro ne pouvaient pas être appliquées, faute de volonté politique. Ce serait une tragédie pour le peuple grec si, a cause, entre autres, de la façon dont le système politique grec et une elite politique en pleine degenerescence gère le pays, il était appelé payer au prix de sa catastrophe l’énergie nécessaire à une réforme de l’euro, qui serait mise en place, si elle l’est un jour, trop tard pour que la Grece puisse en profiter.

Economie et Geopolitique
Pour ce qui est cependant de la dimension géopolitique du problème, les dirigeants allemands ne semblent pas avoir tiré les enseignements de leur propre histoire, c’-est-a-dire se rappeler leur incapacité, durant les décennies qui avaient précédé la Première Guerre Mondiale, d’encaisser les profits attendus de leurs progrès scientifiques et technologiques. Le Capitalisme-casino, engendré par le dérèglement de ces dernières décennies et auquel ils ont consenti de façon intéressée, caractérisée par l’absence totale de perspicacité stratégique, est un enfant anglo-américain. Aucun joueur, si bon et si fort qu’il soit, ne l’a jamais emporté sur le propriétaire du casino!
On est en droit de se demander si quelque plan stratégique ne se cache derrière la crise déclenchée actuellement non seulement par raport a la dette grecque, mais aussi contre l’euro, au moment même où ce dernier s’apprêtait à devenir une devise mondiale. D’autant plus que, maintenant nous le savons, Goldman Sachs se trouvait derrière l’attaque contre la Grèce et l’ euro.
En se barricadant derrière le traité de Maastricht, dans une Europe-«dictature des banques», les Allemands ont certes profité de leur suprématie économique, mais ont en même temps permis que soit tendu un énorme piège potentiel, qui vient d’être activé, contre l’Europe unie. Il fallait, d’ailleurs, s’attendre à ce que les choses évoluent dans ce sens, quand on voit par exemple l’architecte de la politique monétaire européenne n’étant autre que l’homme de Goldman Sachs, Otmar Issing. Un, du reste, dans un vaste reseaux d’ influence de cette banque en Europe.
On voit donc peut-être aujourd’hui se développer le plan stratégique qui intègre la géopolitique et la géoéconomie dans l’architecture du traité de Maastricht. La crise était inscrite dans le traité-meme avec deux aboutissements possibles: soit la transformation de l’Europe en une structure totalitaire assujettie, soit sa dissolution en ses composantes, ou en tout cas son maintien dans un état de déchirement dû à ses problèmes internes, qui l’empêche de gagner son autonomie vis-à-vis des USA et d’imposer des règles au capital financier mondial.
La politique de Berlin semble être fondée sur l’espoir de tirer meilleur profit dans le cadre de la mondialisation que s’il revendiquait pour le compte d’une Europe réformée d’être sur un pied d’égalité avec les USA, dans le cadre d’un monde multipolaire aux flux des capitaux et des marchandises règlementés. Justement parce qu’il a sans doute encore le souvenir de ses défaites, quand il avait recherché l’hégémonie europeene et mondiale. Mais, ceci faisant, il semble oublier que la mondialisation est dominée par le secteur financier et du credit, et point par l’industrie qui constitue le point fort de l’ Allemagne. Qui risque, en fin de compte, de se retrouver dans la même situation qu’elle avait connue vers la fin du «grand» siècle libéral, à la veille de la Première Guerre Mondiale.
Les dirigeants allemands pensent peut-être qu’un «renvoi» ou un retrait forcé de la Grèce de la zone euro serait une solution qui, d’une part «servirait d’exemple» pour les autres membres de l’Union et aurait augmenté, d’autre part, l’homogénéité d’un noyau dur européen qui s’est trop «ramolli». L’idée d’une «Europe de plusieurs vitesses» et de cercles homocentriques, telle que l’avait formulée Karl Lammers, reste très populaire en Allemagne. Seulement, les cercles risquent finalement de s’avérer hétérocentriques.
Il est évident que pour la Grèce, mais aussi pour d’autres membres de la zone euro, le problème se posera de lui-même et, à ce qui parait, plus tôt et non plus tard qu’on ne l’imagine. Rester dans la zone euro n’a un sens pour la Grèce et pour d’autres pays que si celle-ci est réformée très vite et en profondeur. Mais il n’est pas du tout certain qu’un ou plusieurs retraits aient pour l’Allemagne les avantages auxquels elle s’attendrait.
En persévérant dans cette politique, Berlin risque de plonger la zone euro et l’UE dans une crise très grave. Il mènera, en même temps, à une défaite stratégique majeure de l’Europe dans l’Est méditerranéen, contribuant ainsi à la réalisation de l’objectif stratégique central des USA dans la région, à savoir la constitution d’une zone d’influence américano-turque depuis la mer Adriatique jusqu’au Caucase et Chypre.
Une telle zone, dans l’optique de «l’occupation du centre» de «l’échiquier stratégique» selon Brzesinski, s’interposerait entre l’Europe et les hydrocarbures du Moyen Orient, entre la Russie et les «mers chaudes». Elle participerait en plus à l’Union Européenne. Elle serait, en d’autres termes, un des centres d’une Eurasie dominée par les USA, un outil qui servirait à la «paralysie stratégique» de l’Europe et une base de «containement» contre la Russie. On devrait savoir, en Europe, mais il est douteux que l’on veuille le savoir, depuis les fameux rapports de Wolfovitch et de Jeremia qui ont crystallise la strategie post-guerre froide des Etats-Unis, que l’objectif stratégique de Washington est le non avènement de forces antagonistes, et pour y parvenir elle applique des politiques propres à empêcher dès maintenant une telle éventualité, en «programmant» si possible de crises ou en mettant des obstacles à des collaborations et des alliances entre divers pôles du système international. Dans un cas, l’ Allemagne l’ a bien compris, quand elle a decide de construire le geazoduc NordStream, la liant directement avec la Russie, mais en general elle continue d’ etre strategiquement aveugle.

Athènes, 20 Mars 2010

NOTES
La classe ouvrière allemande suit maintenant ses dirigeants avec une discipline exemplaire, exactement comme elle l’a fait au XXe siècle, en acceptant la baisse de ses revenus en contrepartie d’une stabilisation du chômage. Il nous faudrait un nouveau Heggel pour décrire comment la discipline, incarnation suprême de la Raison et le plus grand atout de l’Allemagne, semble se transformer en sa plus grande faiblesse. Mais il est assez utopique d’espérer que les acquis des Allemands vont être préservés, dans une Europe qui tourne en ruine sociale. Brecht a très bien décrit ce processus: Au début, tout le monde avait observé passivement ce qui se passait concernant les communistes. Puis on a observe tout aussi passivement ce qui se passait avec les Juifs. Finalement, il n’ y eu personne pour défendre qui que ce soit.
Il nous faudrait peut-être recourir à la psychanalyse pour comprendre le mécanisme suivant lequel un écrasement, tel que celui subi par les Allemands en 1945, semble les empêcher toujours de digérer leur propre histoire, surtout l’histoire des tragédies qu’ils ont subies et infligées. En tout cas, la campagne des media allemands contre la Grèce relève d’un caractère ouvertement sadique et raciste et nous apprend plus sur l’Allemagne que sur les Grecs. Je suppose que l’humanité se souviendra plus longtemps de la Vénus de Milo, telle que l’a présentée le magazine allemand Focus pour insulter le peuple grec, que du centre commercial de Sony, que l’Allemagne a choisi de bâtir à la place du Mur, symbole d’un Rien égoïste et absolu qui menace de mort la civilisation européenne. Quant aux media allemands, ils ne sont pas très prolixes sur les déficits commerciaux continus de la Grèce envers l’Allemagne, du fait que celle-ci a profité des Travaux Publiques grecs et a acheté les meilleures firmes grecques à des prix avantageux, en faisant payer par la compagnie Ziemens les politiciens grecs socialistes ou conservateurs, ni sur le fait que l’Allemagne n’ a pas encore versé à la Grèce des dédommagements pour les ravages massifs qu’elle a provoqués au pays pendant la Seconde Guerre Mondiale. Berlin n’a même pas restitué les réserves d’or de la Banque de Grèce, volées par les troupes allemandes nazi à l’époque!
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Γιάννος Χαραλαμπίδης στη Σημερινή: Μήλον της Έριδος η Κύπρος για την ασφάλεια Τουρκίας – Ισραήλ

Τα «Ταϊφούν» περιπολούν για την ασφάλεια του Ισραήλ και αναχαιτίζουν πυραύλους του Ιράν από τον τουρκικό εναέριο χώρο στην περιοχή της Αλεξανδρέττας και στη Συρία, όπου υπάρχουν στόχοι της Χεζμπολάχ

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ΠΗΓΗ: ΣΗΜΕΡΙΝΗ

Η Μέση Ανατολή είναι στις φλόγες και, μετά την επίθεση των Ιρανών με βαλλιστικούς πυραύλους σε βάρος του Ισραήλ, ξεκίνησε επίθεση των Ισραηλινών στον Βόρειο Λίβανο, ενώ αναμένονται και τα αντίποινα σε βάρος της Τεχεράνης.

Γράφει ο Γιάννος Χαραλαμπίδης

Τα «Ταϊφούν» περιπολούν για την ασφάλεια του Ισραήλ και αναχαιτίζουν πυραύλους του Ιράν από τον τουρκικό εναέριο χώρο στην περιοχή της Αλεξανδρέττας και στη Συρία, όπου υπάρχουν στόχοι της Χεζμπολάχ

Τουρκία και Ακρωτήρι

Η Τουρκία επιχαίρει από την κατατριβή του Ισραήλ και του Ιράν. Μπορεί μεν ο Ερντογάν να χαρακτηρίζει τον Νετανιάχου ως εγκληματία πολέμου, αλλά συνεργάζεται με τους Βρετανούς και δη με τα μαχητικά «Ταϊφούν», που επιχειρούν από τις Βάσεις Ακρωτηρίου και:

1) Περιπολούν από τον κόλπο της Αλεξανδρέττας εντός του τουρκικού εναέριου χώρου, με την άδεια της Άγκυρας, προς τη Συρία, όπου υπάρχουν στόχοι της Χεζμπολάχ, καθώς και προς το Ιράκ. 2) Συμμετέχουν στις αναχαιτίσεις των ιρανικών πυραύλων και drones στις επιθέσεις, που δέχεται το Ισραήλ από το Ιράν και συλλέγουν πληροφορίες. 3) Καμιά αμφιβολία δεν υπάρχει για τη συνεργασία των Βάσεων με τις τουρκικές ένοπλες δυνάμεις όταν ενεργούν τα «Ταϊφούν» είτε για επιτήρηση είτε για να προστατεύσουν με οποιονδήποτε τρόπο το Ισραήλ. Ή για να στραφούν σε βάρος της Χεζμπολάχ.

Τόσο οι Βάσεις Ακρωτηρίου όσο και του Αγίου Νικολάου είναι στρατηγικής σημασίας, διότι από τις μεν πρώτες, εκτός των άλλων, ενεργούν ακόμη τα θρυλικά κατασκοπευτικά U2 ως συμπληρωματικά των δορυφόρων, στις δε δεύτερες υπάρχει το Έχελον ως κέντρο συλλογής και επεξεργασίας πληροφοριών. Εκ των πραγμάτων, η Κύπρος, λόγω Βάσεων, τελεί υπό καθεστώς απειλής. Χωρίς να διαθέτει αξιόπιστη εναέρια αποτροπή, αφού οι ρωσικοί TOR-M1 και BUK μερικώς μπορούν να επιχειρήσουν. Ακόμη και αν στραφούν για ν’ αποκρούσουν την ιρανική απειλή ή αυτήν της Χεσμπολάχ, δεν θα μπορούν να καλύπτουν την όποια τουρκική επί της οποίας είναι προσαρμοσμένα τα συστήματα αυτά. Λόγω του κενού που υπάρχει στην αεράμυνα είχε κλείσει η αγορά του αντιαεροπορικού συστήματος BARAK με πυραύλους 35, 70 και 150 χιλιομέτρων. Η κυπριακή Κυβέρνηση αγόρασε το BARAK με πυραύλους των 70 χιλιομέτρων. Με τον πόλεμο στη Γάζα και στον Λίβανο, η παράδοση του συστήματος δεν είναι βέβαιο εάν θα καθυστερήσει ή όχι. Ούτως ή άλλως, η Κυπριακή Δημοκρατία μετά την άρση του εμπάργκο στο στρατιωτικό υλικό από τις ΗΠΑ θα ήταν δυνατό να ζητήσει ακόμη και «Πάτριοτ» ή άλλα σχετικά οπλικά συστήματα αεράμυνας από ευρωπαϊκά κράτη. Επί του παρόντος, τόσο η αεράμυνα των Βάσεων όσο και της Κύπρου ολόκληρης στηρίζεται στον πολεμικό στόλο των ΗΠΑ και των συμμάχων τους, που βρίσκονται στ’ ανοιχτά της Κύπρου. Ως εκ τούτου, θα ήταν μέγα πλήγμα εάν επέτρεπαν ή στη Χεζμπολάχ ή στο Ιράν να κτυπήσει τις Βρετανικές Βάσεις. Εκ των πραγμάτων, η Κύπρος λόγω Βάσεων καλύπτεται, όπως είχαμε ήδη γράψει από την αρχή της κρίσης, κάτω από την Ατσάλινη Αεράμυνα των ΗΠΑ.

Το μήλον της Έριδος

Η Τουρκία δεν είναι άμεσα εμπλεκόμενη στις συγκρούσεις στη Γάζα και στον Λίβανο, όμως υπάρχει μια πολεμική ρητορική που εγείρει το εξής ερώτημα: Μπορεί ή όχι η Τουρκία να κτυπήσει το Ισραήλ, όπως αρχικά απειλούσε ο Τούρκος Πρόεδρος, ο οποίος, όμως, μετά τις τελευταίες εξελίξεις, εμφανίζεται ως να τελεί υπό την απειλή του «σιωνιστικού επεκτατισμού», όπως ισχυρίζεται;

Σε αυτό το παιχνίδι, η Κύπρος καθίσταται γεωστρατηγικό και γεωπολιτικό μήλον της Έριδος, αφού:

1) Αποτελεί το νότιο τμήμα της νήσου, τη μοναδική έξοδο, που διαθέτει το Ισραήλ, λόγω της έλλειψης στρατηγικού βάθους, που είναι περικυκλωμένο από τους Άραβες και την Τουρκία. Άρα ο άξονας προς τη Σούδα μέσω Κύπρου είναι ζωτικός χώρος όχι μόνο για το Ισραήλ, αλλά και για τις ΗΠΑ και τους ΝΑΤΟϊκούς συμμάχους τους. Απόδειξη τούτου συνιστά η συγκέντρωση του 6ου στόλου ως αποτέλεσμα της κρίσης στη Μέση Ανατολή.

2) Αποτελεί ασπίδα και εμφανίζεται ως το αβύθιστο για την Τουρκία αεροπλανοφόρο, καθώς και αναπόσπαστο τμήμα της «Γαλάζιας Πατρίδας».

3) Αποτελεί ασπίδα για την Τουρκία από επιθέσεις που θα ήταν δυνατό να δεχτεί μέσω Κύπρου, εξ ου και η άρνησή της να δεχθεί την παρουσία ελληνικού στρατού και οι διαμαρτυρίες για την όποια στρατιωτική συνεργασία της Κύπρου με το Ισραήλ. Είναι όμως και για το Ισραήλ ασπίδα.

Γιατί;

Διότι, ουδόλως θα ήθελε το Ισραήλ:

Α) Να πέσει η Κύπρος στον πλήρη έλεγχο της Τουρκίας και δη μέσω μιας ομοσπονδιακής ή συνομοσπονδιακής λύσης, με τον πλήρη γεωπολιτικό έλεγχο του νησιού από την Άγκυρα.

Β) Να εγκατασταθούν στην Κύπρο τουρκικά πυραυλικά συστήματα, που θα στοχεύουν το Ισραήλ.

Τα πλεονεκτήματα του Ισραήλ

Το ερώτημα εάν μπορεί να κτυπήσει και να κάνει πόλεμο η Τουρκία με το Ισραήλ απαντάται ως εξής: Η Άγκυρα έχει τη δυνατότητα: 1) Να διενεργήσει επίθεση με την αεροπορία της ή με τη συσσώρευση στόλου. 2) Να κτυπήσει με πυραύλους και δη «Ταϊφούν» με βεληνεκές της τάξης των 600 χιλιομέτρων, όταν αυτά θα είναι επιχειρησιακά διαθέσιμα (αυτά εισήλθαν ήδη σε γραμμή παραγωγής από τον Μάιο του 2023 ).

Όμως η οποιαδήποτε τουρκική επίθεση: Α) Βρίσκεται σε αντίθεση με τα συμφέροντα των ΗΠΑ, που θέτουν υπό την προστασία τους και τον 6ο Στόλο το Ισραήλ, οπότε δεν θα επιτρέψουν στην Τουρκία μια τέτοια δράση. Β) Οτιδήποτε διενεργηθεί από αέρος, είτε είναι από μαχητικά είτε από πυραυλικά συστήματα, θα ήταν δυνατό να αντιμετωπιστεί επιτυχώς από το Ισραήλ είτε με τους arrow και με το “iron dome” είτε με τα πλοία των συμμαχικών δυνάμεων και δη των ΗΠΑ, καθώς και με την ισραηλινή αεροπορία, η οποία υπερτερεί της τουρκικής.

Πύραυλοι και Τεχνητή Νοημοσύνη

Από την άλλη πλευρά το Ισραήλ υπερέχει στην αεροπορία και στα πυραυλικά συστήματα. Στην αεροπορία, εκτός των F-15 και F-16, διαθέτει και τα F-35, οπότε μπορεί να δράσει αναλόγως και με βάθος πυρός. Συν του ότι: i) Τα ισραηλινά F-35 είναι τα μόνα των οποίων οι υπολογιστές και λοιπά συστήματα δεν βρίσκονται κάτω από τον έλεγχο των ΗΠΑ. ii) Η Τουρκία έχει πρόβλημα με την αεράμυνά της επί του παρόντος. Εξ ου και η αγορά των S-400, χωρίς όμως να παρέχει πλήρη κάλυψη, καθώς και η απόφαση που λήφθηκε στις 6.8.2024 για την κατασκευή του τουρκικού “iron dome”. iii) Το Ισραήλ διαθέτει αριθμό επιθετικών πυραύλων μέσου και μακρούς βεληνεκούς, από τους LORA με βεληνεκές 280 χιλιόμετρα ώς τους Jericho – 3 (Ιεριχώ) με βεληνεκές μεταξύ των 4,800 χλμ και 6,500 χιλιομέτρων. iv) Καμιά αμφιβολία δεν υπάρχει ότι το Ισραήλ υπερέχει στους τομείς του κυβερνοχώρου και της Τεχνητής Νοημοσύνης (πάσης φύσεως drones).

Ζώνες ασφαλείας και περιφερειακές δυνάμεις

Υπό αυτές τις συνθήκες και λαμβανομένου υπόψη ότι οι δυο χώρες δεν έχουν σύνορα, το πλεονέκτημα ανήκει στο Ισραήλ. Και όχι στην Τουρκία, η οποία στηρίζει τόσο τη Χαμάς όσο και τη Χεζμπολάχ, διότι θέλει την κατατριβή του Ισραήλ. Η Άγκυρα βολεύεται από το οπλοστάσιο και δη τους πυραύλους της Χεζμπολάχ, των οποίων το βεληνεκές καλύπτει και την Κύπρο. Εξ ου και οι απειλές του μ. Χασάν Νασράλα, ότι η Κύπρος ήταν εν δυνάμει στόχος λόγω των στρατιωτικών της σχέσεων με το Ισραήλ. Ήταν μια απειλή «made in Turkey», στη λογική του “proxy war”. Η εξουδετέρωση του οπλοστασίου της Χεσμπολάχ από το Ισραήλ είναι προς όφελος της Κύπρου, αλλά όχι προς όφελος του Ιράν και της Τουρκίας, η οποία δεν θέλει την εδραίωση του Ισραήλ στην περιοχή και την εξάλειψη των τρομοκρατικών απειλών. Δεν θα ήθελε να δει ούτε τον τερματισμό της σύγκρουσης μεταξύ Ιράν και Ισραήλ, διότι η κατατριβή των δυο χωρών, που συνιστούν περιφερειακές δυνάμεις, είναι για ευνόητους λόγους προς όφελος της Άγκυρας, η οποία εδραιώνεται και στην περιοχή της Συρίας, χωρίς ταυτοχρόνως να επιθυμεί τη δημιουργία ζώνης ασφαλείας στον Βόρειο Λίβανο. Πώς όμως θα ασκήσει κριτική στο Ισραήλ, όταν κατέχει την Κύπρο και όταν έχει ήδη υπό κατοχή τμήμα της Συρίας στη λογική της ζώνης ασφαλείας;

Οι θαλάσσιες οδοί…

Η Τουρκία ελέγχει την περιοχή από τη Μαρμαρίδα ώς την Αλεξανδρέττα στην πρακτική της τουρκικής λίμνης ως τμήμα της «Γαλάζιας Πατρίδας» με μια σειρά από ναυτικές και αεροπορικές Βάσεις στα παράλιά της (Ντάλαμα, Μερσίνα, Άδανα, κ.λπ) και την Κύπρο ως αβύθιστο αεροπλανοφόρο. Η Καρπασία και η Αμμόχωστος έχουν ιδιαίτερη σημασία για τις θαλάσσιες οδούς και δη εκείνες προς την Αλεξανδρέττα, που προτού καταλήξουν εκεί αποκλίνουν προς Ισραήλ, Λίβανο και Συρία. Η Τουρκία θα ήθελε να έχει πρόσβαση στη θάλασσα και μέσω Συρίας, ενώ, ταυτοχρόνως, ουδόλως θα επιθυμούσε τη ζώνη ασφαλείας του Ισραήλ, διότι διευρύνει τον έλεγχο παράλιων περιοχών και ενισχύει τον έλεγχο της θαλάσσιας οδού προς την Αλεξανδρέττα. Μέσα σε αυτό το σκηνικό, ο Ερντογάν εμφανίζεται ως να είναι απειλούμενος από το Ισραήλ, λόγω της εισόδου του στον Λίβανο. Η Τουρκία επιδιώκει τον έλεγχο των θαλασσίων οδών από και προς το Σουέζ και δεν είναι καθόλου τυχαίο ότι επεκτείνει τη λεγόμενη ΑΟΖ του ψευδοκράτους προς τις νότιες θάλασσες, καθώς και προς τη γραμμή Κρήτη, Κάρπαθος και Ρόδος, όπου βρίσκονται οι πύλες του Αιγαίου.

 

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Ο χάρτης δείχνει τα θαλάσσια δρομολόγια από το Σουέζ προς διάφορες κατευθύνσεις στην Ανατολική Μεσόγειο είτε προς Κύπρο είτε προς Αιγαίο είτε προς άλλες χώρες της περιοχής και δη προς την Αλεξανδρέττα. Η Τουρκία στοχεύει στον πλήρη έλεγχο των οδών αυτών. Θεωρεί την Κύπρο δεδομένη και σημαντικό τον έλεγχο των πυλών του Αιγαίου, όπως και της Κύπρου καθώς και της Καρπασίας. Πολύ, δε, θα ήθελε η Τουρκία να βγει μέσω Συρίας στη θάλασσα. Καθόλου δεν επιθυμούσε τη δημιουργία κουρδικής περιοχής με πρόσβαση στη θάλασσα. Στην παρούσα φάση η Άγκυρα δεν θα ήθελε να δει την ενίσχυση του Ισραήλ στην περιοχή και δη μέσω της αύξησης ενός παράλιου τμήματος του Λιβάνου, που θα εμπίπτει σε αυτό που ονομάζει ζώνη ασφαλείας με βάθος ώς 50 χιλιόμετρα.

 

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Ο χάρτης αποτυπώνει τη νέα διάταξη των ναυτικών αμερικανικών δυνάμεων και των λοιπών συμμαχικών στην περιοχή του Περσικού Κόλπου, στα στενά του Ορμούζ, στην Ερυθρά θάλασσα και στην Ανατολική Μεσόγειο. Εκ των πραγμάτων, οι Βρετανικές Βάσεις είναι εν δυνάμει στόχος για το Ιράν και τη Χεζμπολάχ. Και, λόγω των κενών της κυπριακής αεράμυνας, ο στόλος των ΗΠΑ είναι αυτός που προσφέρει ατσάλινο θόλο για την αναχαίτιση ενδεχόμενης επίθεσης είτε με πυραύλους είτε με drones.

 

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Ο χάρτης αυτός αποτυπώνει τη ζώνη ασφαλείας που επιδιώκει να δημιουργήσει στον Λίβανο για να περιορίσει την απειλή της Χεζμπολάχ. Πρόκειται για τα όρια που τελούν κάτω από τον έλεγχο της UNIFIL, η οποία, όμως, αδυνατεί να βάλει χαλινάρι στη Χεζμπολάχ. Οι εντολές της UNIFIL από το Συμβούλιο Ασφαλείας έχουν, μεταξύ άλλων, ως στόχο να βοηθήσουν: α) στην κατάπαυση του πυρός, στην επιστροφή των Λιβανέζων στα σπίτια τους που είχαν αναγκαστεί να φύγουν λόγω εχθροπραξιών και β) τον νόμιμο στρατό του Λιβάνου να ανακτήσει τον έλεγχο της κατάστασης μετά την αποχώρηση των Ισραηλινών και όχι να επιτρέπει την κυριαρχία της Χεζμπολάχ.

 

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Οι δυο φωτογραφίες, ημερομηνίας 2/10/2024 από το flightradar24, απεικονίζουν πώς ο Ερντογάν, ενώ από τη μια πυροβολεί φραστικά το Ισραήλ, στην πράξη κάνει πλάτες στις Βρετανικές Βάσεις, που βρίσκονται στην Κύπρο, των οποίων τα αεροσκάφη (Eurofighter Typhoon) αναλαμβάνουν την ασφάλεια της περιοχής, επιχειρώντας από τον τουρκικό εναέριο χώρο για την αναχαίτιση ιρανικών πυραύλων. Μάλιστα, η δεύτερη δείχνει πώς βρετανικό αεροσκάφος ανεφοδιασμού (KC2 Voyager) βρίσκεται εντός του τουρκικού εναέριου χώρου. Για ποιο λόγο άραγε;

 

*Δρ των Διεθνών Σχέσεων

ΠΗΓΗ: Σημερινή

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Γενικά θέματα

Reuters: Το Ιράν προσλαμβάνει τρομοκράτες για χτυπήμα σε Ευρώπη και ΗΠΑ! Η αποτροπή χτυπήματος στην Ελλάδα

Την υπόθεση της απόπειρας τρομοκρατικού χτυπήματος στην Αθήνα τον Μάρτιο του 2023 επαναφέρει με νέο δημοσίευμά του το Reuters.

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Στα τέλη του περσινού Μαρτίου ύστερα από συνεργασία της ΕΥΠ με τη Μοσάντ είχαν συλληφθεί δύο Πακιστανοί, που φέρεται να σχεδίαζαν τρομοκρατική επίθεση σε εβραϊκό εστιατόριο- συναγωγή στο κέντρο της Αθήνας.

Την υπόθεση της απόπειρας τρομοκρατικού χτυπήματος στην Αθήνα τον Μάρτιο του 2023 επαναφέρει με νέο δημοσίευμά του το Reuters. Το ειδησεογραφικό πρακτορείο σε ένα αναλυτικό ρεπορτάζ περιγράφει το πώς το Ιράν προσλαμβάνει τρομοκράτες για πλήγματα σε Ευρώπη και ΗΠΑ.

Στα τέλη του περσινού Μαρτίου ύστερα από συνεργασία της ΕΥΠ με τη Μοσάντ είχαν συλληφθεί δύο Πακιστανοί, που φέρεται να σχεδίαζαν τρομοκρατική επίθεση σε εβραϊκό εστιατόριο- συναγωγή στο κέντρο της Αθήνας.

Υπήρχε μάλιστα η πληροφορία ότι οι δύο άνδρες θα πληρώνονταν με 16.000 ευρώ για κάθε νεκρό, γι’ αυτό και σχεδίαζαν μαζικό χτύπημα.

«Καθώς η σύγκρουση Ιράν-Ισραήλ εντείνεται, η Τεχεράνη ταράζει τη Δύση με ένα κύμα απόπειρων χτυπημάτων και απαγωγών εναντίον στόχων στην Ευρώπη και τις Ηνωμένες Πολιτείες», αναφέρει το Reuters.

Η Ουάσιγκτον και οι σύμμαχοί της έχουν αναφέρει μια απότομη αύξηση τέτοιων συνωμοσιών που συνδέονται με την Ισλαμική Δημοκρατία. Από το 2020, υπήρξαν τουλάχιστον 33 απόπειρες δολοφονίας ή απαγωγής στη Δύση, στις οποίες οι τοπικές ή ισραηλινές αρχές ισχυρίζονται ότι συνδέεται με το Ιράν, διαπίστωσε το Reuters εξετάζοντας δικαστικά έγγραφα και επίσημες ανακοινώσεις.

Μεταξύ των πρόσφατων φερόμενων στόχων: ένα κτίριο που στεγάζει ένα εβραϊκό κέντρο και ένα εστιατόριο kosher στο κέντρο της Αθήνας. Από το κρησφύγετό του στο Ιράν, ένας Πακιστανός ονόματι Σαγιέντ Φαχάρ Αμπάς στρατολόγησε έναν παλιό γνώριμο που ζούσε στην Ελλάδα και τον οδήγησε να επιτεθεί στον χώρο, ισχυρίζονται οι ερευνητές σε έγγραφα που υποβλήθηκαν στις δικαστικές αρχές της υπόθεσης και τα οποία περιήλθαν στην κατοχή του Reuters. Ο Αμπάς είπε στην επαφή του ότι εργαζόταν για μια ομάδα που θα πλήρωνε περίπου 15.000 ευρώ ανά φόνο.

Σε μια ανταλλαγή WhatsApp τον Ιανουάριο του 2023 που περιγράφεται λεπτομερώς στα έγγραφα, οι δύο άνδρες συζήτησαν εάν θα χρησιμοποιήσουν εκρηκτικά ή εμπρησμό στην επίθεση. Ο Αμπάς τόνισε την ανάγκη παροχής αποδείξεων για απώλειες μετά το πλήγμα. «Υπάρχουν μυστικές υπηρεσίες», είπε, χωρίς να κατονομάσει. «Κάντε τη δουλειά με τρόπο που δεν αφήνει κανένα περιθώριο».

Τα έγγραφα που δεν είχαν αναφερθεί προηγουμένως περιλαμβάνουν εκατοντάδες σελίδες αποδεικτικών στοιχείων που συγκεντρώθηκαν κατά τη διάρκεια της προανακριτικής έρευνας στην Ελλάδα, συμπεριλαμβανομένων καταθέσεων μαρτύρων, αστυνομικών καταθέσεων και λεπτομερειών μηνυμάτων WhatsApp.

Οι ελληνικές αρχές συνέλαβαν τον Σιέντ Ιρτάζα Χάιντερ και έναν άλλο Πακιστανό πέρυσι, λέγοντας ότι η αστυνομία βοήθησε στην εξάρθρωση ενός τρομοκρατικού δικτύου που κατευθυνόταν από το εξωτερικό και είχε σκοπό να προκαλέσει «ανθρώπινη απώλεια». Οι δύο άνδρες αντιμετωπίζουν κατηγορίες για τρομοκρατία. Αρνούνται τις κατηγορίες.

Ο Χάιντερ, ο οποίος αφέθηκε ελεύθερος από την προφυλάκιση αυτή την άνοιξη με περιορισμούς, λέει ότι είναι αθώος. Σε συνέντευξή του, ο 28χρονος είπε στο Reuters ότι έστειλε στον Αμπάς εικόνες του κτιρίου αλλά εμπόδισε σκόπιμα να πραγματοποιήσει οποιαδήποτε επίθεση, ελπίζοντας να πληρωθεί χωρίς να βλάψει κανέναν.

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Γενικά θέματα

Analysis: How Iran’s Ballistic Missiles Strike Israel?

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The U.S. traced the launch location to a valley south of the Iranian city of Shiraz.
Eran has launched its largest-ever attack on Israel, firing 180 ballistic missiles
These missiles travelled more than 1000 Miles from this Valley to reach Israel most populated city and military sights.

Fattah-2, the successor to the Fattah-1, It was used for the first time and is one of Iran’s advanced missile systems.
This missile is equipped with a —inside it is the warhead—which detaches and allows the missile to maneuver and glide at speeds between Mach 5 and 10.
The missile has a range of around 1,500 km, only slightly more than its predecessor, the Fattah-1.
What sets it apart from other ballistic missiles is its ability to accelerate outside the Earth’s atmosphere, while its aerodynamic control surfaces enable steering to evades the famous Arrow Missiles Defense system made by Israel.

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