Γενικά θέματα
Turquie : les tomates, la croissance ou l’indépendance

Le niveau de développement d’un pays se mesurerait-il au goût de ses tomates ? Un brin de provocation, une grosse pincée de sel, voilà à quoi se résume la dégustation de la tomate aujourd’hui en Turquie. Le phénomène est général – et capital – qui fait des tomates turques de lointains avatars des gelées d’outre Manche. Explications.
Il y a dix ans encore, aucun Français rompu aux flasques rougeurs légumières servies en guise de tomates ne manquait de souligner la qualité des tomates turques : fermes et charnues, l’éclat de leur rouge le disputait à un parfum frais et plein. Bien que talées ou un peu vertes par endroits, rien ne portait atteinte à la dégustation de ces incomparables légumes.
A l’été 2012, il ne reste de la gent tomatière dans le tout Istanbul, qu’une population aussi forte en qualité et quantité que celle de sa proche parente, la méduse de la mer de Marmara. Tomate de serre gonflée à l’eau et rougie en cagette. Insipide. Et la tomate bio me direz-vous ? Peu concluante ; la serre reste la serre. Bref, la légendaire tomate turque a disparu ; celle que le marchand tranchait avec gourmandise pour en afficher la chair ferme et rouge, le matin à l’ouverture du marché, chair inaltérée 12 heures durant à l’ombre du platane… Mais pourquoi consacrer un édito à la tomate ?
C’est que son évolution reflète le « développement » de la société turque, de son urbanisation, de son industrialisation et de la destruction trop rapide – irréversible ? – de sa vie rurale et de son agriculture. A la tomate des petits exploitants vendant le surplus de leur autoconsommation, on a substitué la tomate produite à échelle industrielle, à grand renfort d’eau et de pétrole (pour les intrants, comme pour le transport). La tomate n’est qu’un exemple ; un peu fade.
La destruction de l’élevage en Turquie en est un autre, plus éclairant. Le chroniqueur du quotidien Radikal, Koray Caliskan, rapportait récemment la chose suivante. Citons-le : « Si l’on continue sur la même lancée, d’ici cinq ans il n’y aura plus [en Turquie] d’animaux, de bétail local. Les prix du lait et de la viande seront déterminés par le seul appétit des spéculateurs internationaux. En 1980, la Turquie comptait 16 millions de vaches, 50 millions de moutons, 19 millions de chèvres, un million de bœufs et taureaux, et 44 millions d’hommes. Si les évolutions de ces chiffres étaient restés stables, en 2012, on aurait compté 27 millions de vaches, 29 millions de moutons, 32 millions de chèvres et 1, 7 millions de taureaux. Enfin si les animaux s’étaient multipliés aussi vite que les hommes. Mais résumons la situation pour l’année 2012 : on compte, en Turquie, 2 millions de vaches, 22 millions de moutons, 6 millions de chèvres et 80 000 taureaux pour 75 millions d’humains. C’est dire que les cheptels en Turquie ont diminué de près de la moitié ; que c’en est fini de l’élevage local, que les prix de la viande sont montés en flèche, que les pâturages ont été livrés à la furie immobilière et que la viande étrangère subventionnée a submergé le pays. »
Que s’est-il passé en Turquie ces trente dernières années ? Trois choses fondamentales sur le plan économique :
– L’industrialisation : un grand appel d’air de main d’œuvre
– L’exode rural et l’urbanisation [Modification des habitudes alimentaires ; augmentation de la portion carnée dans le régime alimentaire des nouvelles classes urbaines moyennes]
– Le plongeon dans le grand bain du marché mondial [Démantèlement des dernières grandes coopératives agricoles en 2001 – 2002 dans le cadre des plans structurels imposés par le FMI suite à la crise de 2001 : la détresse agricole a aussitôt été absorbée par la croissance industrielle et urbaine ; et les terres livrées, soit aux promoteurs immobiliers, soit aux promoteurs agro-industriels]
Bref, la Turquie se retrouve face à une crise en ciseaux : la hausse constante de sa demande de viande [et au-delà, de produits agricoles] ; la baisse constante de sa production. Résultat : elle ne peut combler le ’gap’ – l’écart entre les ciseaux – que par l’importation de produits soit subventionnés, soit produits à bas prix.
La destruction du modèle agricole turc sur l’autel d’une stricte politique [Y a-t-il vraiment un pilote dans l’avion ?] de croissance urbaine et industrielle est une aberration à plusieurs égards :
– une aberration politique qui confine à l’absurdité dans un pays si prompt à revendiquer – et ce, fort légitimement – son indépendance. Mais quid de l’indépendance nationale quand l’indépendance alimentaire n’est plus assurée ?
– une aberration territoriale qui confine là encore à l’absurdité : quel dirigeant portera la responsabilité historique de l’effondrement du modèle agricole sur une terre, l’Anatolie, qui depuis plus de 10 000 ans, est une terre agricole par excellence ? [Notons que la disparition de l’élevage livre l’Anatolie à la monoculture intensive de céréales et donc à un appauvrissement, voire à une mort biologique rapide des sols. Passons sur les conséquences multiples de ces pratiques]
Voici, à grands traits, pour l’exemple agricole et alimentaire. Mais la crise est plus profonde encore. Dédaignée par l’Europe et happée par une frénésie de croissance, la Turquie oublie ses intérêts les plus vitaux : comment préserver la liberté de se nourrir, de se loger, se chauffer, se déplacer… ? Car si la croissance exceptionnelle qu’a connue le pays ces dernières années donne une illusion d’abondance dans la production et la densification de la société marchande, elle sape, comme dans l’exemple alimentaire, les fondements mêmes de sa durabilité. Mère des crises à venir, la croissance fait briller l’étoile de la Turquie dans le monde tout en sapant les ressorts de son indépendance nationale et en préparant les crises à venir.
Outre l’alimentation, il est encore deux domaines essentiels dans lesquels la Turquie, en principe si soucieuse de son indépendance, met gravement en péril sa liberté future :
– L’énergie : même chose que pour l’alimentation, la hausse de la demande d’énergie est proportionnelle au développement du pays. Or la Turquie est dépendante de l’étranger pour les énergies fossiles. Comme la plupart des pays développés, certes. Mais dans l’ère de l’après-pétrole – ou plus modestement, du pétrole cher -, cette dépendance a tendance à devenir fatale, ne serait-ce que pour les perspectives de croissance. L’idée du siècle pour relever ce défi ? Parier sur l’hydroélectrique et le nucléaire [Notons au passage que, dans ses aspects les plus centralisateurs, la Turquie subit toujours un tropisme très français…].
L’idée est-elle pertinente au regard de l’indépendance nationale ? Pas forcément et ce pour plusieurs raisons :
. Electronucléaire et hydroélectricité ne produisent par définition que de l’électricité, soit environ 22% de la consommation totale d’énergie finale dans un pays développé [chiffres français pour 2007] : il faudrait donc ouvrir à fond tous les radiateurs électriques (perspectives de croissance dans le secteur du grille-pain…), ne pas isoler les bâtiments, faire tourner les climatisations toute l’année pour faire remonter ce pourcentage-là (et par là, la consommation électrique finale) et se donner l’impression d’une plus grande indépendance énergétique… En gros, se rendre plus dépendant à l’électricité pour se donner une impression d’indépendance.
. Concéder la construction et la production d’énergie à une seule compagnie russe n’est pas forcément gage d’indépendance technologique et énergétique.
. La construction de centrales nucléaires en zone sismique présente aussi un certain nombre de difficultés ’durables’…
. La multiplication des barrages et des retenues pèse sur les réserves foncières, hydriques et pose des questions politiques relativement lourdes : le projet du GAP, Projet du Sud-Est anatolien avec ses 19 barrages, est à la fois un projet énergétique et un projet de ré-allocation des terres, comme de destruction du tissu rural porteur de l’identité kurde de la région : cela nous conduit tout droit à un troisième type de contrainte, la contrainte foncière.
– Les ressources foncières : Deux questions se posent ici dont les conséquences sont à chaque fois éminemment politiques : la propriété de la terre (a) et la gestion de l’espace (b). Deux questions étroitement liées puisque la question de la répartition et de la propriété des terres procède directement de l’exode rural (et vice versa) ; l’exode rural induit l’urbanisation et donc la question de la densité et de la rareté de l’espace urbain.
a- La désertification radicale des campagnes turques liée à l’effondrement du modèle agricole du pays pose la question de l’utilisation des terres anatoliennes dans un avenir proche. Si la Turquie ne s’en sert pas pour garantir son indépendance alimentaire, comment peut-elle valoriser cette manne foncière ? En l’offrant à la rente immobilière sur le pourtour des grandes agglomérations ; ou bien en la mettant à disposition des grands groupes agroalimentaires internationaux en quête de terres cultivables et de profits.
b- Quant à la question de la gestion de l’espace, elle n’est tout simplement pas mieux abordée qu’ailleurs, la seule alternative à la densité urbaine croissante restant l’étalement urbain et la création d’infrastructures routières monstrueuses. Dans un contexte géographique aussi contraignant qu’Istanbul, il en résulte notamment :
– le grignotage des terres agricoles périurbaines, les plus fertiles : où va-t-on produire les tomates gélatineuses ? Nouvelle atteinte à l’indépendance alimentaire.
– l’inflation constante du parc automobile : à quels types de défis la croissance du secteur automobile va-t-elle confronter Istanbul ? Les axes sont d’ores et déjà saturés avec un parc encore limité.
– Bétonnage croissant (une troisième pont est prévu sur le Bosphore ; un troisième aéroport sur Istanbul) et atteinte aux derniers espaces forestiers périurbains : ce qui pose les questions de la biodiversité, mais aussi et surtout, de la protection des ressources en eau (sous la triple contrainte de l’accroissement démographique, de l’artificialisation des sols et du réchauffement climatique) pour Istanbul. La croissance d’une ville impose la croissance de sa ressource en eau : mais jusqu’où ? Et pour quels usages ?
– La croissance démesurée d’une ville, la densité croissante des activités et des hommes pose aussi la question de la croissance des risques : et quand le sort d’un pays est à ce point lié à celui de sa principale ville, que cette ville vit sous l’épée de Damoclès d’un prochain séisme majeur, il est légitime de poser la question des conditions de l’indépendance du pays. Certes la question est particulièrement complexe pour Istanbul, elle a de quoi donner des cheveux blancs aux meilleurs urbanistes, mais la croissance incontrôlée de l’économie du pays est-elle un atout ou une menace ?
La frénésie de croissance qui s’est emparée de la Turquie ces dernières années dissimule ces questions vitales sous le voile de l’abondance du marché ; le pays persistant à ne voir d’urgence vitale que dans les questions identitaires (questions kurde et arménienne pour l’essentiel) dont le traitement nécessairement passionnel est également lourd de conséquences pour son indépendance nationale et stratégique…
Et sous ce déferlement frénétique de croissance économique qui développe autant qu’elle sape les fondements de ce qu’est et pourrait être la Turquie, se laisse parfois entendre une petite chanson de Bertold Brecht. Concluons donc d’un ton léger :
“Ils sciaient les branches qui les portaient
Et se faisaient part à grands cris de leur expérience
Sur la manière de scier plus vite, et puis ils tombaient,
Au milieu des craquements, dans le vide, et ceux qui les regardaient
Hochaient la tête tout en sciant et Continuaient de scier.”
– Bertolt Brecht, Exil III, dans Œuvres complètes, Poèmes : Poèmes ne figurant pas dans des recueils, chansons et poèmes extraits des pièces 1934-1941, trad. P. Mayer, Paris, l’Arche, 1967.
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Γενικά θέματα
Συγκλονίζει θύμα της ύποπτης ομάδας Τραμπ στην Κύπρο – «Έπαθα σοκ – Έλεγε ότι νεκροί, ζουν» (ΒΙΝΤΕΟ)
Γυναίκα θέλησε να δώσει τη μαρτυρία της σχετικά με τις επαφές που είχε με την εν λόγω ομάδα

Πρωτοφανής είναι η υπόθεση που είδε το φως της δημοσιότητας για την ύποπτη ομάδα περίπου 80 ατόμων που έχει στρατιωτικούς κανόνες, επαφές με τον Αμερικανό Πρόεδρο Τραμπ και εδρεύει στην Κύπρο.
Την δική της μαρτυρία σχετικά με τις επαφές που είχε με την εν λόγω ομάδα, θέλησε να δώσει μια γυναίκα, η οποία μίλησε στην εκπομπή Μεσημέρι και Κάτι.
Όπως ανέφερε, «έχω πάθει σοκ γιατί έπεσα θύμα αυτή της οργάνωσης. Μου είπαν ότι θα με βοηθήσουν σε ένα θέμα που αντιμετωπίζω. Συνάντησα κάποιον κύριο στη Λευκωσία και μου φάνηκε πολύ περίεργη η συμπεριφορά του». Συμπλήρωσε ότι της έδωσε μια σημείωση που έγραφε «το σύμπαν μας προσφέρει τα πάντα φτάνει να μάθουμε πως να το ζητάμε. Το σύμπαν ακούει και δουλεύει στο τώρα».
Στη συνέχεια ανέφερε ότι το εν λόγω πρόσωπο της είπε ότι η Κυβέρνηση της Κυπριακής Δημοκρατίας θα καταρρεύσει γρήγορα. «Ο άνθρωπος ήταν απίστευτος και μου πήρε και 50 ευρώ. Μου έδωσε μια σημείωση που λέει ότι θα σηκώνομαι το πρωί και θα λέω ότι είμαι καλά, είμαι πλούσια και κοινωνικά ενεργή. Είμαι ατρόμητη και υγιής».
Η γυναίκα υπογράμμισε ότι τα 50 ευρώ ήταν για την επίσκεψή και για να ακούσει τα προβλήματα της. Ακόμη, ανέφερε ότι τρίτο άτομο την σύστησε στο συγκεκριμένο πρόσωπο.
Πρόσθεσε ότι της έλεγε ότι κάποιοι που είναι νεκροί, ζουν. «Τρόμαξα. Δεν ένιωσα απειλή αλλά ένιωσα ότι κάτι δεν πάει καλά». Ερωτηθείσα πώς κατάλαβε ότι είναι η εν λόγω οργάνωση, απάντησε ότι ο ίδιος της είπε ότι ανήκει στο στρατόπεδο του Τραμπ». Ακόμη, της είπε ότι είναι στρατός και φοράνε ειδικές στολές. «Αυτά που έλεγε δεν είχαν υπόσταση». Επιπλέον, είπε ότι δεν το κατάγγειλε στην Αστυνομία. «Σήμερα που το είδα κατάλαβα ότι είναι η οργάνωση. Αν με χρειαστεί η Αστυνομία ευχαρίστως θα πάω κοντά τους».
Ζητά τα στοιχεία της η Αστυνομία
Στην εκπομπή φιλοξενήθηκε στη συνέχεια η Εκπρόσωπος Τύπου της Αστυνομίας η οποία ζήτησε τα στοιχεία της γυναίκας που μίλησε στο ΣΙΓΜΑ. Η κ.Λαμπριανίδου είπε πως θα δουν τι θα προκύψει από τις περαιτέρω έρευνες. Κάλεσε παράλληλα πολίτες που έχουν εμπειρία απ’ αυτή την οργάνωση να έρθουν σε επικοινωνία με την Αστυνομία.
Γενικά θέματα
Ανησυχίες για τον αυξανόμενο αριθμό εξαφανίσεων στην περιοχή του Βελουχιστάν
Οι συνεχιζόμενες αναγκαστικές εξαφανίσεις και οι στοχευμένες δολοφονίες αναδεικνύουν τη συστηματική γενοκτονία του έθνους των Μπαλόχ, καθώς οι θηριωδίες που έχουν εγκριθεί από το κράτος συνεχίζονται χωρίς ευθύνη.

Αυτό το τραγικό περιστατικό υπογραμμίζει τη σκληρή πραγματικότητα για πολλούς μελετητές των Μπαλόχ, οι οποίοι φιμώνονται λόγω της επιδίωξης της γνώσης και στοχοποιούνται λόγω της ταυτότητάς τους, ζώντας κάτω από τη διαρκή απειλή της κρατικής καταπίεσης.
Ένας φοιτητής Μπαλόχ, ονόματι Allah Dad, σκοτώθηκε μετά από επανειλημμένη παρενόχληση, σύμφωνα με τους ισχυρισμούς της Στρατιωτικής Υπηρεσίας Πληροφοριών του Πακιστάν, ενώ συνέχιζε την εκπαίδευσή του στην επαρχία Παντζάμπ.
Ο Αλλάχ Νταντ, ένας μαθητής Μπαλόχ παρενοχλήθηκε και απειλήθηκε πολλές φορές κατά τη διάρκεια της εκπαίδευσής του στο Παντζάμπ. Επέστρεψε στην πατρίδα του, για να σκοτωθεί από το κράτος. Αυτή είναι η μοίρα κάθε λόγιου του Μπαλόχ κάτω από τη σκιά της κρατικής καταπίεσης – φιμωμένος για αναζήτηση γνώσης,…
My younger brother, AllahDad, was summoned & harassed multiple times by Pakistan’s Military Intelligence while studying in Punjab. Refusing to remain a constant target of the Pakistani forces, he quit his education and returned to #Balochistan, only to b killed by the same forces pic.twitter.com/8HpmMrSIzu
— Awaz Wahid (@akbaloch47) February 7, 2025
Η Mahrang Baloch μοιράστηκε το περιστατικό στο X το Σάββατο και δήλωσε: “Αλλάχ Νταντ, ένας μαθητής Μπαλόχ παρενοχλήθηκε και απειλήθηκε πολλές φορές κατά τη διάρκεια της εκπαίδευσής του στο Παντζάμπ. Επέστρεψε στην πατρίδα του, μόνο για να σκοτωθεί από το κράτος.”
«Αυτή είναι η μοίρα κάθε λόγιου Μπαλόχ κάτω από τη σκιά της κρατικής καταπίεσης – φιμωμένος για αναζήτηση γνώσης, στόχος για την ταυτότητά του», πρόσθεσε η ανάρτηση.
Ο αδελφός του Αλλάχ Νταντ μοιράστηκε επίσης ένα σχόλιο για τον αδερφό του και έγραψε: “Αρνούμενος να παραμείνει σταθερός στόχος των πακιστανικών δυνάμεων, ο αδερφός μου εγκατέλειψε την εκπαίδευσή του και επέστρεψε στο Βελουχιστάν”, είπε ο Wahid. Είναι τραγικό. Όταν επέστρεψε στην πατρίδα του, ο Αλλάχ Νταντ σκοτώθηκε από τις ίδιες δυνάμεις που είχε προσπαθήσει να διαφύγει.
Αυτό το τραγικό περιστατικό υπογραμμίζει τη σκληρή πραγματικότητα για πολλούς μελετητές των Μπαλόχ, οι οποίοι φιμώνονται λόγω της επιδίωξης της γνώσης και στοχοποιούνται λόγω της ταυτότητάς τους, ζώντας κάτω από τη διαρκή απειλή της κρατικής καταπίεσης.
Εν τω μεταξύ, οι πακιστανικές δυνάμεις ασφαλείας φέρεται να απήγαγαν έναν νεαρό Μπαλόχ από το Καράτσι και τον μετέφεραν σε άγνωστη τοποθεσία, όπως αναφέρει η Balochistan Post.
Η αναφορά την Παρασκευή ανέφερε ότι ο αγνοούμενος έχει ταυτοποιηθεί ως ο Χασάν Χαν, κάτοικος του Σαχράκ του Τουρμπάτ και φοιτητής στο κολλέγιο LUAWMS Inter College στο Ούταλ του Μπαλουχιστάν.
Πληροφορίες αναφέρουν περαιτέρω ότι τον πήραν βίαια από το σπίτι του στο Καράτσι το βράδυ της Πέμπτης. Η τρέχουσα τοποθεσία του είναι άγνωστη και οι αρχές δεν έχουν δώσει καμία επίσημη δήλωση σχετικά με την κράτησή του, ανέφερε η Balochistan Post.
Οι συνεχιζόμενες αναγκαστικές εξαφανίσεις και οι στοχευμένες δολοφονίες αναδεικνύουν τη συστηματική γενοκτονία του έθνους των Μπαλόχ, καθώς οι θηριωδίες που έχουν εγκριθεί από το κράτος συνεχίζονται χωρίς ευθύνη.
Το περιστατικό έχει εγείρει ανησυχίες για τον αυξανόμενο αριθμό εξαναγκαστικών εξαφανίσεων στην περιοχή. Οι οικογένειες άλλων αγνοουμένων συνεχίζουν να ζουν υπό τον φόβο, ζητώντας δικαιοσύνη και λογοδοσία.
Γενικά θέματα
Ο Μακρόν καθησυχάζει Μητσοτάκη αλλά ταυτόχρονα προωθεί τις γαλλοτουρκικές σχέσεις
Δεν μπορεί να περάσει απαρατήρητο το γεγονός ότι κατά τη διάρκεια της τηλεφωνικής επικοινωνίας μεταξύ του Τούρκου Προέδρου Ερντογάν και του Γάλλου Προέδρου Μακρόν, οι δύο ηγέτες συζήτησαν τους διμερείς δεσμούς των δύο χωρών καθώς και περιφερειακά και παγκόσμια ζητήματα.

Γράφει ο Αναστάσιος Τσιπλάκος
Ο Πρόεδρος Μακρόν επιδιώκει να ανασκευάσει τις ανησυχίες του Έλληνα Πρωθυπουργού αλλά ταυτόχρονα προωθεί και τις γαλλοτουρκικές σχέσεις…
Σύμφωνα με την «Καθημερινή», ο Πρωθυπουργός Κυριάκος Μητσοτάκης και ο Γάλλος πρόεδρος Εμμανουέλ Μακρόν είχαν συνομιλίες την περασμένη Τρίτη γύρω από την πιθανή πώληση των πυραύλων Meteor στην Τουρκία, πιθανότητα που έχει προκαλέσει ανησυχίες στην Αθήνα. Η συνάντησή τους πραγματοποιήθηκε στο περιθώριο της συνόδου κορυφής της ΕΕ στις Βρυξέλλες και σύμφωνα με την εφημερίδα το κλίμα ήταν θετικό.
Η πιθανή πώληση των Meteor στην Τουρκία κυκλοφόρησε μετά από δημοσιεύματα στον γαλλικό Τύπο, ενώ οι παρασκηνιακές διπλωματικές συζητήσεις ξεκίνησαν όταν ο υπουργός Άμυνας Νίκος Δένδιας κάλεσε στο υπουργείο τη Γαλλίδα πρέσβη Laurence Auer για να ρωτήσει αν αληθεύουν τα δημοσιεύματα, αν και ο Πρωθυπουργός σε πρόσφατη συνέντευξη δήλωσε άγνοια για το θέμα.
Ο κ. Μητσοτάκης ζήτησε λεπτομέρειες για τις συνεχιζόμενες διαπραγματεύσεις μεταξύ της Τουρκίας και της ευρωπαϊκής πυραυλικής κοινοπραξίας MBDA, με την πρωτοβουλία του Ηνωμένου Βασιλείου.
Οι Meteor*, η επιστολή Μπλίνκεν και η «Διακήρυξη των Αθηνών»…
Ο Πρόεδρος Μακρόν επιβεβαίωσε τις συζητήσεις αλλά τόνισε ότι δεν έχει επιτευχθεί τελική συμφωνία με την Τουρκία. Σημείωσε ότι μια συμφωνία με την Τουρκία δεν θα πρέπει να θεωρείται εκ των προτέρων δεδομένη.
Μητσοτάκης και Μακρόν θα ξανασυναντηθούν τη Δευτέρα στο Παρίσι στην προγραμματισμένη σύνοδο κορυφής για την τεχνητή νοημοσύνη. Η συνάντηση θα έχει επίσης στόχο να επιβεβαιώσει ότι οι ελληνογαλλικές σχέσεις παραμένουν άριστες, παρά τις ανησυχίες της ελληνικής πλευράς.
Επιπρόσθετα, γαλλικές διπλωματικές πηγές, υπογραμμίζοντας τη δέσμευση της Γαλλίας, τόνισαν ότι το άρθρο 2 της Στρατηγικής Σύμπραξης Ελλάδας-Γαλλίας για Άμυνα και Ασφάλεια περιλαμβάνει ρήτρα αμοιβαίας βοήθειας σε περίπτωση που ένα από τα δύο κράτη χρειαστεί να αποκρούσει μια επιθετική ενέργεια.
«Έχουμε καταγράψει όλα όσα μας μετέφεραν οι ελληνικές αρχές την περασμένη εβδομάδα. Η επένδυσή μας στην Ελλάδα δεν έχει σταματήσει και επιβεβαιώνουμε ότι θα σεβαστούμε τη δέσμευσή μας».
Από την άλλη, όμως, δεν μπορεί να περάσει απαρατήρητο το γεγονός ότι, σύμφωνα με τη Διεύθυνση Επικοινωνιών της Τουρκίας, κατά τη διάρκεια της τηλεφωνικής επικοινωνίας μεταξύ του Τούρκου Προέδρου Ερντογάν και του Γάλλου Προέδρου Μακρόν, το βράδυ της Παρασκευής, οι δύο ηγέτες συζήτησαν τους διμερείς δεσμούς των δύο χωρών καθώς και περιφερειακά και παγκόσμια ζητήματα.
Κατά τη διάρκεια της κλήσης, ο Ερντογάν υπογράμμισε ότι η ενίσχυση του διαλόγου μεταξύ των δύο χωρών θα συμβάλει στην ενίσχυση των διμερών δεσμών, δηλώνοντας ότι η Τουρκία και η Γαλλία έχουν τη δυνατότητα συνεργασίας σε πολλούς τομείς, ιδίως στην αμυντική βιομηχανία…
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